Essai de la BMW R1200GS

Après l'essai de la RT samedi dernier, j'ai enchainé cette semaine avec celui de la GS. La GS Adventure n'étant pas disponible, je me suis donc rabattu sur la version "standard" (un peu moins haute, moins d'option d'origine).

Je suis cette fois allé chez Daniels Moto dans le Xe (pas encore dispo à Levallois), où l'accueil était excellent (merci Julio pour la recommendation). En revanche ce n'est pas du tout pratique comme point de départ pour s'extirper de Paris.

J'ai donc eu à faire de l'urbain pas très agréable, qui a réduit l'intérêt de l'essai, mais au moins j'ai pu me rendre compte de suite que cette GS reste très maniable en ville, n'a pas un ventilateur qui réchauffe désagréablement le conducteur aux feux, et dont le poid est ... négligeable. Après tout, elle est plus légère que la CBF1000.

Bon, on y est. Mon "rêve" se réalisé enfin : monter sur une BMW R1200GS ! J'ai les pieds posés bien à plat, mais j'ai les jambes presques tendues. Youhou, le gabarit de la machine est fait pour moi ! Je vais même vous faire un aveu : lorsque la moto est sur la béquille centrale, je suis sur la pointe des pieds ... Il y a finalement une justice pour certains ;-)

Côté moteur, il n'y a aucune surprise suite à l'essai de la RT. Je m'amuse même à pousser un peu plus vite les deux premiers rapports, et à sentir la roue avant être plus ... légère. C'est un bicylindre, alors oui il faut être précautionneux avec le frein moteur (j'ai senti une fois la roue arrière bloquer un peu sur un rétrogradage 3 vers 2 en étant haut dans les tours), et ça surprend d'avoir le couple dispo aussi tôt quand on visse la poignée façon gorêt, mais je crois que les twins sont effectivement faits pour moi, ou bien c'est moi qui suit fait pour eux. Bref, pour la seconde fois, remonter sur la CBF m'a fait tout bizarre côté réactivité du moteur à l'accélérateur. Je ne suis donc pas voué à rester sur des quatre-pattes toute ma vie.

Toujours au sujet du moteur, l'échapement : en 2010 le boxer a été un peu revisité ; bonifié serait peut-être le terme approprié. J'avais déjà lu que la sonorité avait alors été revue. En effet. Monter le moteur à 4000-5000 tours/mn, puis relâcher l'accélérateur. Ca pétarade derrière, on s'attendrait presque à voir des flammes sortir comme les pilotes sur circuit. Celui qui dit que cette mouture de la GS manque de caractère est un snobe.

A présent le freinage. Là encore, aucune surprise. L'arrière ne sert à rien. D'ailleurs la pédale est petite et compliquée à trouver. La poignée quant à elle commande l'avant et l'arrière, et c'est du velu, le tout à plat. Je me sens déjà plus en confiance sur les freins qu'avec ma CBF que je connais par coeur ! Merci le Telelever. J'ai voulu désactiver l'ABS mais n'ai pas trop su ce que j'ai fait : c'est le même bouton pour couper l'ABS et l'ASC (antipatinage) et les symboles au tableau de bord ne me parlaient pas beaucoup. Toujours est-il que j'ai du parvenir à le couper, car en freinant fort à un feu, j'ai légèrement bloqué l'avant. Ou bien c'était en passant en-dessous d'une certaine vitesse où l'ABS laisse faire ?

Arrivé à ce moment de la lecture de cet article, vous le sentez que je me suis un peu plus laché qu'avec la GS, pas vrai ?

J'ai fait un bout d'A86/A1, et là, je n'ai pas été très à l'aise. J'ai eu une sensation pas très agréable de flou. Oui, j'ai bien dit de flou. Comme un très léger guidonnage alors que je tenais bien le guidon. Alors durant mes dépassements en interfile, j'ai eu tendance à bien prendre mes distances d'avec les voitures, moyennement confiant. Est-ce un phénomène, ou peut-être juste une sensation propre aux trails ? Je suis assez circonspect quand à cet aspect, et comme avec la RT, un second essai sera à effectuer pour mieux me concenter sur ce point. J'ai pu essayer une GS Adventure 8 jours plus tard, et je n'ai pas observé ce phénomène, c'est donc bien la première GS qu'y devait avoir un problème de réglage.

Pour la protection de la bulle, comme avec la CBF j'en prend plein la tête. En revanche, il m'a semblé que c'est un peu mieux pour le buste et les bras. La position de conduite n'est pas du tout la même, j'en étais encore à prendre mes repères.

Concernant la position de conduite justement, j'ai à peine eu le temps de m'accoutumer. Notamment sur l'autoroute, pour mettre les gaz, j'ai pour habitude de me pencher en avant. Avec la position droite sur le trail, c'est plus compliqué. Plus de temps m'aurait été nécessaire pour me faire à la position, et la encore, avec une confiance toute modéré en le bonhomme. Exemple sur la bretelle Porte de la Chapelle pour rejoindre le périphérique extérieur : ça tourne franchement à gauche en descente puis montée. Et bien j'osais à peine pencher alors que la marge est bien plus importante qu'avec la CBF avec laquelle je suis repassé à cet endroit une heure plus tard pour comparer. Etre aussi haut m'a perturbé. Je ne critique pas la moto. C'est dans la tête du pilote que ça se passe. Ah sinon je me suis amusé à rouler debout : ça passe quasiment, là où c'est compliqué sur tout ce que j'ai essayé auparavant. Si on regarde juste les chiffres, c'est sûr : je suis fait pour la GS, la GS est faite pour moi.

Pour le poids de la machine, on l'oublie. Plus légère qu'une CBF, moins encombrante que la RT en largeur. La béquille latérale se met toute seule ... tout comme la centrale ! Je n'ai pas tenté à une seule main cette fois-ci, mais j'aurais sans doute pu. Pas avec la RT.

Que dire pour terminer. La partie mécanique est impeccable. J'ai déjà adopté le flat-twin et les freins. Le comportement sur voie rapide me fait me poser des questions (voir plus haut, ce n'était qu'une moto mal réglée). Je me pose des questions sur cette cette position si haute. Est-ce pour moi ? Attention, je n'ai dit ni oui, ni non. Plus simplement, lorsqu'un rêve se réalise, c'est toujours un cran en dessous de ses attentes, et c'est ce que je me dis : j'attendais potentiellement trop d'un coup. Les motos trails ne sont sans doute pas faites pour tout le monde, et je ne sais pas encore répondre à cette question pour ce qui me concerne.

Je compte donc bien retourner essayer les deux teutonnes, la RT et la GS. Mais il faudrait que je convainque un concessionnaire de me prêter ses motos au moins trois heures que je puisse faire un bout de Chevreuse ou de Vexin pour vraiment voir comment ça se passe. Après tout, je n'achète pas une moto pour faire du péri-urbain.

Match nul pour l'instant.


Essai de la BMW R1200RT

Ce samedi matin, j'ai profité d'avoir reçu une invitation de BMW Levallois (non je ne suis pas un habitué) pour aller demander les conditions d'essai des R1200RT et R1200GS Adventure. Non, je ne compte pas me séparer de ma CBF1000 dans l'immédiat vu le budget de ces machines, mais plus ça va, plus ces deux flat-twins attisent ma curiosité.

Toujours est-il qu'à ma très grande surprise, le vendeur, très accueillant, me dit que je peux essayer la RT sur le champ si je la ramène avant la pause déjeuner. Il fait beau, il fait sec, je ne vais pas refuser une telle proposition !

Petit rappel me concernant : tout juste quatre ans de permis, j'ai conduit une CBF600, une CBF1000 et un vieux CBR600F. Autant dire que des quatre pattes Honda, du facile, du pas trop lourd, du banal, du consensuel. Alors pour cette première prise de contact, je la joue tranquille : la bête coûte dans les 19k€ et n'a rien à voir avec ce que je connais. Mon parcours sera donc de l'urbain, avec un passage sur un périphérique encore dégagé à cette heure (enfin presque).
La moto m'est amenée, je m'assieds "à son bord". Quelques consignes. Bordel, il y en a des boutons sur les comodos. Les clignotants et les feux sont "à la japonaise" désormais. Il est temps. Passage de la 1ère, et ... calé ! Ok, rien à voir l'embrayage, la zone de patinage est nettement réduite, il faut donner un vrai coup de gaz pour s'élancer. Par la suite, l'indicateur de rapport engagé sera pour moi d'une réelle utilité. Je suis perdu dans les régimes moteur et n'ai aucune idée du rapport engagé. Normal, c'est une première prise en main, sur un bicylindre, et pas comme les autres.

Après une rapide traversée de Levallois, avoir fait mumuse avec la bulle haute, l'ESA, la radio, direction le périphérique. Je me lance tranquillement porte de Champerret. Bon, avant de passer sur les files de gauche, je vais dépasser les 60km/h et monter à 80 quand même ... ah bah en fait je suis à beeeeep ! Bordel, j'aurais juré être à 60 ! Cette bougresse de bulle protège pour de vrai, en dépit de mes presque deux mètres.

J'aurai l'occasion de faire de l'interfile (valises avec les battants plus étroits installés par BMW, histoire de ne pas se poser de question, bien vu). Je ferai aussi de l'urbain, dans les rues d'un 16ème arrondissement encore calme. A chaque changement de direction/rue, je cherche la commande des  clignotants. Il y a vraiment beaucoup de boutons sur les comodos, il faut prendre ses repères.

Le retour se fera par le périphérique, car l'heure tourne, mais je me sens plus à l'aise chaque minute. Le moteur est très discret côté sonorité, il faut être prudent avec la vitesse, on se fait surprendre. Il envoie du lourd sans qu'on s'en rende compte et très tôt dans les régimes, contrairement aux quatre pattes, coupleux plus tard. Le régulateur de vitesse aussi est un sacré plus pour ceux qui doivent faire de la route rectiligne "pour faire des pneus carrés" : hop, vitesse stabilisée, on peut même lacher le guidon. Les automobilistes qui me dépassent ont l'air médusé de me voir écarter les bras sur le périphérique !

Côté freinage, ça freine comme une voiture : à plat. C'est étrange quand on a l'habitude de compenser la plongée de la fourche, mais agréable. Par contre, aucun couplage avant/arrière au pied, du coup je déclenche l'ABS à chaque fois que j'effleure la pédale. L'habitude du CBS Honda ...

Côté moteur, je me fais très très bien au flat. Je crois que j'y prends déjà goût, dans la mesure où je ne suis pas quelqu'un qui ait l'habitude de faire hurler le quatre pattes de la CBF1000, avoir le couple disponible tôt me convient très bien.

Des boutons partout !
Côté poids : elle doit faire au plus 10kg de plus que la CBF1000 avec les pleins, et son poids n'a été d'aucune gène sur cet essai. Je l'ai manoeuvrée un peu à l'arrêt : le seul problème venait plus de l'encombrement avec les carénages et les valises. D'ailleurs c'est bien la seule chose qui m'a gêné en roulant, ou plus précisément en m'arrêtant : je tapais sans cesse dans les bas de carénage avec mes jambes et j'avais l'impression d'être un peu à l'étroit. Pourrais-je supporter la position après plusieurs heures de conduite ?

Au final : j'ai adoré cette première prise en main. Ca mérite de recommencer une seconde fois. J'ai un doute pour mes jambes. Il faut forcément un peu de temps pour s'habituer aux changements (moteur, comodos, embrayage, freins), mais j'aime beaucoup. Je vais y retourner pour essayer la GS Adventure dont le modèle d'essai n'était pas encore rodé. A voir.

An idiot security auditor

At my current professional position, I am concerned by I.T. security, including auditing (PCI-DSS). PCI-DSS requires the audit to be realized by a Qualified Security Assessor (QSA). This is to say I know a little about the topic.

Now I've just found out about the following story titled "Our security auditor is an idiot, how do I give him the information he wants?" which was certainly a big source of headache, anger and frustration for its writer.

I do not expect to meet the same kind of issues with our QSA, hopefully.

Twitter, Facebook: what the h... ? Que se passe-t-il ?

[VERSION FRANCAISE PLUS BAS]

Face-what? Twit-who ? Did I actually cross the line ? Indeed, I have. So here we go :  Twitter and Facebook. And now a friend is proposing a Google+ account to try it. Let's see.

Anyway, I see this more like "I am opening Internet to my website" that "I am opening myself to Internet". I'll use these social networks points of concentration to notify and redirect to my own website.

EN FRANCAIS DANS LE TEXTE

Que s'est-il passé ? La fin des haricots ? Les poules ont désormais une dentition ? Un mauvais rêve ?

Nope.

J'ai décidé de créer un compte Twitter et un compte Facebook. Je l'envisage plus comme un moyen de faciliter l'accès à mon blog, qu'autre chose. J'envisage d'avantage l'usage de ces réseaux sociaux comme des points de cencentration me permettant de prévenir et de rediriger vers mon propre site.


Balade depuis le Morvan jusqu'à Paris

Balade Morvan - Paris
Afin de terminer en beauté le week-end du 15 août passé dans le Morvan, je ne pouvais pas imaginer faire le trajet retour jusqu'à Paris autrement que par ... une balade.

J'ai donc repris un roadbook que j'avais préparé auparavant mais pas encore utilisé. Avec les ajustements de rigueur, il part du gîte que nous avons occupé, jusqu'au périphérique parisien. Quelques 380km dont plus de 300km de départementales, qui sont composées de virages pendant plus de 200km ! L'autoroute A6 n'est prise qu'à la fin à hauteur de Milly la Forêt, préférant éviter la N6 qui peut elle aussi être bien encombrée, avec des feux tricolores tout du long et un passage en inter-file pas évident avec des voies plus étroites que sur le réseau autoroutier.
  • Date : 15 août 2011
  • Région : Bourgogne, Ile de France
  • Kilométrage : environ 380km
  • Durée : 7h à deux motos avec 1h de pause (prévoir 9h avec du monde)
Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Retour du week-end Morvan


Avallon
Me voici de retour de ce long week-end passé dans le Morvan.

Version courte, en vrac :
  • Des virolos.
  • La météo nous a globalement bien épargnés, quelques gouttes pour moi et mon acolyte sur le parcours du retour.
  • Un gîte pour pas cher (76€/personne pour deux nuits avec petit-déjeuner et dîner).
  • Des virolos, toujours et encore.
  • Une bande de potos dont je rencontrais la plupart pour la première fois "en vrai".
  • Euh ... des virolos bien sûr ! Ah ? Je l'avais déjà dit ?
  • 900km en tout (A/R depuis Paris inclus), avec seulement 70km d'autoroute + périph'
A présent un peu plus de détails.

Teter a assuré côté organisation. Trouver un gîte pour ce tarif, chapeau. Dans le détail :
  • Un lieu : le gîte des fleurs.
  • 1 hébergement 10-12 pers. (2 lits doubles, le reste en simples, dans 3 chambres) avec cuisine, 2 douches, 2 W.C.
  • 1 hébergement 2-4 pers. (2 lits doubles, 2 lits superposés), douche et W.C.
  • 18€/pers. la nuit + 20€/pers./jour pour petit-déjeuner + dîner
  • Un abri couvert pour 10 motos
  • Un accueil agréable, un peu de convivialité
  • Tout n'est pas parfait pour ce prix : diner bof (un exemple au pif : une tarte aux myrtille avec une pâte pas bonne et des fruits sans goût) et aucune réception sur réseaux de téléphonie mobile (d'un autre côté, ce n'était peut-être pas plus mal ...)
"Quelques" CBF
Pouvoir passer deux nuits est un vrai confort : on peut ainsi se rejoindre tranquillement le premier jour et en profiter sans être crevé le soir, continuer à en profiter en plein sérénité le lendemain en se disant qu'on n'a pas 300 ou 400km à faire pour rentrer le jour-même, et encore en profiter le lendemain si on en a envie en empruntant plein de départementales secondaires calmes et peu fréquentées pendant un long moment (3 feux tricolores en 300km, qui dit mieux ?)
Le bon air de la campagne
Pour ma part, c'est donc la troisième fois que je mets les roues de ma brèle en Bourgogne, de ma vie et en quelques mois, et j'ai hâte de découvrir d'autres régions plus montagneuses de France. De toute manière, j'y repasse le mois prochain pour me rendre en Corse plutôt qu'en prenant l'autoroute jusqu'à Marseille.

Enfin, après avoir roulé dans cette région, la vallée de Chevreuse et même le Vexin n'ont plus grand chose d’attrayant en comparaison, si certains en doutaient encore.

Balade dans le Morvan

En ce week-end prolongé du 15 août, je vais participer à une balade sur plusieurs jours dans cette merveilleuse région (pour les motards) du Morvan. Comme indiqué ici, c'est Teter qui organise ce road trip.

J'ai transposé le parcours qu'elle a préparé au format GPX. Dans le fichier, j'ai mis une seconde version très légèrement modifiée afin de profiter pleinement de la fameuse D37.
  • Date : 14 août 2011
  • Région : Bourgogne, Morvan
  • Kilométrage : environ 180km
  • Durée : dans les 3h30 ? 
Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Post-it war à Levallois

Pacman lance les hostilités
Ca y est, nous sommes contaminés : la "post-it war" est parvenue jusqu'à Levallois. S'oppose donc pour l'instant Pacman à Mario. Ce dernier est du bon côté (comprendre dans ma société ;-).

PS : à celui ou celle qui a déclaré qu'elle n'aurait pas lieu au sein du bureau "IT" : j'adore faire mentir les gens !

Mario riposte
En backstage



Alerte incendie au boulot

Pompiers, pause au café du coin (bon à savoir : ils ont un accès WiFi) ...

Piiiin poooon

Il cogne dur le soleil !


Week-end moto dans le Morvan

Avec quelques potos (anciens de ZAM, désormais sur Motards-IDF), nous avons passé le week-end dans le Haut-Morvan, histoire d'aller se frotter à de vrais virages. Et bien autant dire que ce fut ... roulant ! J'aurai prochainement à changer le pneu arrière pour la peine (en plus du kit chaine et d'un armortisseur arrière qui semble fatiguer).
Sinon, bonne équipe, bon accueil à la chambre d'hôte Maison Jarso, et super bonne météo : tout a été réuni pour parcourir plus de 850km A/R depuis Paris inclus et se faire plaisir dans d'excellentes conditions.

Contrairement à la Vallée de Chevreuse ou au Vexin Normand (pour les franciliens), dans le Morvan on ne cherche pas les virages au bout des lignes droites : les virages se présentent à nous les uns après les autres sans avoir à se poser de question. Il suffit de quitter les nationales pour aussitôt enchainer des dizaines de kilomètres de virolos. Et s'il y en a une route au-dessus du lot à retenir, il s'agit bien sûr de la D37 dans la Nièvre, de bout en bout.

Pour la galerie photo c'est par ici.

C'est toujours plus facile à droite ;-)

Retour du Maroc


Nous sommes rentrés d'une semaine passée à Agadir au Maroc. Nous avons (presque) improvisé un petit break après une année sans vraiment prendre de congés (il faut dire que côté boulot, ça a été bien chargé), dans cette ville au bord de l'Océan Atlantique. Au programme, ça a été : bronzette, balades à pied, bronzette, marché (souk, artisans à destination des marocains et non des touristes), bronzette, et ... bronzette ? Nous étions donc avant tout en mode farniente.

Si je devais résumé en quelques points clé ce séjour :
Mode glandouille
  • Les marocains semblent bosser 7/7j hormis des fonctionnaires
  • Piqûre de rappel : nous autres européens qui pouvons nous payer ce type de séjour sommes des privilégiés : il n'y a qu'à voir la pauvreté au bord des rues à Ait Melloul
  • Nous ne nous sommes pas éloignés d'Agadir, nous n'avons qu'entrevu les difficultés rencontrées par le peuple marocain
  • Le Roi du Maroc a deux palais à Agadir (au moins un dans chaque grande ville)
  • Les hôtels les plus luxueux (Sofitel, Riu Tikida, etc) sont tous réunis au bord de l'océan, en marge du reste d'Agadir
  • Environ 03:15 en avion depuis Paris, ça incite à vouloir revenir
  • Je n'ai pas eu trop chaud (< 30°C, temps sec), voire froid avec le vent à l'ombre ! 
  • Le all-inclusive c'est sympa pour son porte-monnaie, on prend vite des kilos en trop, mais il faut être conscient que les menus du matin, midi et au soir sont inaccessibles pour une part non-négligeable du peuple marocain

Prise de vue depuis la Kasba
Alors oui, on peut me dire : c'était sympa le Maroc, t'es sûr que ça valait le coup si c'est pour en garder ce souvenir ? Oui, parce que j'ai aussi retenu :
  • Un contact très facile avec une culture différente et une curiosité pour les autres cultures. Un exemple : au Souk El Had, après la négociation de rigueur sur un prix (compter 20 à 30mn pour un novice ;-), nous étions conviés à prendre le thé alors qu'il n'y avait plus d'intérêt commercial, la vente s'étant terminée. Mais les gars de la boutique avaient envie de papoter avec nous. Ca s'est reproduit plusieurs fois.
  • Je me suis entendu dire par un marocain musulman que les marocains vivants en France ne sont "pas biens". En développant un peu, ce qu'il voulait exprimer, est qu'une frange (je n'ai pas dit toute ! pas de généralité ici !) de la population française issue du Maroc est finalement moins ouverte ou tolérante que le peuple marocain. Des amis marocains ou d'origine marocaine vivant en France me l'avaient déjà expliqué.
  • Un de nos chauffeurs de taxi a été stupéfait de voir une jeune musulmane voilée, devant une mosquée, demander à prendre une photo avec Céline. J'y vois là une manifestation du changement dont il nous faisait part.
  • Il faut donc bien comprendre que le Maroc évolue, et très vite ces dernières années avec l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir. Certaines valeurs et pratiques propagées par des marocains (ou d'origine marocaine) en France ont déjà bien changé dans ce pays.
  • J'adore leurs raisins secs à la confiture d'oignon et à la cannelle pour aller sur la semoule.
  • Les pâtisseries sont moins huileuses que celles qu'on trouve habituellement près de chez nous (mais qui sont aussi un mélange de celles des pays du Maghreb).
  • L'envie d'y retourner à d'autres occasions, peut-être en compagnie d'amis marocains avec qui nous n'avions pas pu nous coordonner pour ce voyage ci.
  • Finalement ce n'est pas que "quelques" points clés, et ils sont définitivement subjectifs.
Prochaine destination : la Corse, mais à moto cette fois !
Devant une des mosquées d'Agadir

Two Cisco SUP720-3BXL

I let you guess what is the difference between these two Cisco SUP720-3BXL supervision cards ?
Two Cisco SUP720-3BXL

The one on the left is a regular functionning one, whereas the one on the right is a regular ... no more functionning one.

How to spend a Friday night making sure your backbone network is 100% operational and redundant and everything, instead of having a beer (or whatever you like).