Je viens juste de lire cet article (en anglais) paru sur le site Havard Business Review. Je ne suis pas un "manager" dans l'âme, inné, ni n'ai suivi de formation à la gestion et l'animation d'équipe. Je découvre moi-même cette responsabilité depuis un an.
Il n'empêche, je m'efforce de convaincre mes collègues, qu'ils soient subalternes, supérieurs ou sans relation hiérarchique, que ces quelques conseils, au demeurant très simples, sont nécessaires pour obtenir une bonne efficacité, tout en économisant les gens.
Typiquement, ceux qui attendent qu'on leur réponde dans les 5mn par messagerie instantanée (Jabber/Gtalk, Skype, ...), considérant du reste que ce qu'ils ont tapé sur leur poste, on l'a lu dans les secondes qui suivent : voici un exemple typique, bouffeur inutile de temps, obligeant à une gymnastique intellectuelle permanente, récurrente, épuisante et désorganisatrice du travail de chacun.
Il est important que chacun puisse passer du temps, avec un minimum d'interruption, sur les tâches qui lui sont confiées. Ces interruptions sont à mon sens une des causes majeures des journées à rallonge où on s'aperçoit qu'il est 20:00 tandis qu'on avait aussi des choses personnelles à faire en quittant son lieu de travail.
Pour ma part, j'essaye "d'offrir" cette possibilité aux personnes que j'encadre, et je reconnais que je dois me faire police pour ne pas les déranger à tout bout de champ. Ce n'est pas instinctif dans ce monde de l'immédiat, de l'instantané, de l'hyper-réactif. Sans compter que les interruptions ont généralement une origine extérieure (autres équipes, superviseurs, ...)
Si les entreprises, de manière générale, veulent éviter de "cramer" leurs collaborateurs (burn-out) de valeurs, elles doivent prendre ces élements, parmi d'autres, en compte.
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